La création des moyens d’existence alternatifs

Le principe de la création des moyens d’existence alternatifs est simple. Il s’agit d’identifier les activités et pratiques actuelles qui menacent l’environnement et puis de développer avec les populations, des activités alternatives qui leur permettent d’améliore leurs conditions de vie et d’habitat, sans pour autant détruire l’environnement.

Pour être éligible au financement du PMF / FEM-Guinée, les projets visant à promouvoir ou à créer des moyens d’existence alternatifs devront :

  • Démontrer que l’activité proposée contribuera de façon importante aux objectifs du FEM.
    • La protection de l’environnement mondial (voir les cinq domaines,
    • La réduction de pauvreté, et
    • Le renforcement des capacités locales.
  • Démontrer que  le moyen d’existence créé, sera viable. Les moyens d’existence alternatifs créés doivent être plus rentables que les moyens d’existence actuels afin qu’ils soient adoptés par les populations concernées. Des études de marché et faisabilité préalables sont souvent nécessaires.
  • Démontrer que le moyen  d’existence créé n’aura pas d’impacts néfastes sur l’environnement. Les précautions doivent être prises  pour que l’actualité développée ne mène pas à la surexploitation des ressources naturelles ou à la dégradation de l’environnement.
  • Etre novateurs. Les projets du FEM doivent démontrer des nouvelles solutions aux problèmes de l’environnement. Ainsi les moyens d’existence crées par les projets devraient être novateur pour la Guinée, ou au moins pour la zone concernée par le projet.
  • Appartenir aux communautés. Le PMF/ FEM soutient les projets communautaires. Les bénéfices des activités et la gestion des activités doit être dans la main des populations mêmes.
  • Faire bénéficier les populations marginalisées. Les bénéfices des activités devraient toujours  retomber sur les couches sociales les plus pauvres et marginalisées  notamment les femmes.
  • Prévoir l’extension de l’activité. Les fonds investis par le FEM dans les équipements et infrastructures nécessaires pour la création des moyens d’existence alternatifs devront être récupérés par l’association locale ou les comités de gestion pour être réinvestis dans l’activité (« fonds de roulement » ou « fonds d’investissement »).

Directives budgétaires

Lorsque les moyens d’existence alternatifs à promouvoir ou créer répondent aux critères ci-dessus, le PMF/ FEM peut financer certains types d’équipements, d’infrastructures et la formation nécessaires à la promotion ou création de ces moyens d’existence alternatifs. Entre autres :

Le PMF/ FEM peut financer les équipements nécessaires pour la transformation ou la commercialisation des produits de la biodiversité (presses, séchoirs solaires, centrifuge de miel, équipement d’emballage, etc.). Par contre, le paiement des équipements ne devrait pas excéder  les 20-30% de la subvention du FEM.

Le PMF/FEM peut financer les formations en transformation des produits de biodiversité, commercialisation, comptabilité, gestion de micro-entreprises, etc. pour le développement des filières ou secteurs  des produits de la biodiversité.

Toutefois d’autres activités démontrant un impact sur les domaines d’intérêt du FEM peuvent être prises en charge dans les conditions prédéfinies.

Par contre, la gratuité devrait toujours être évitée : une contribution des bénéficiaires en nature et en espèce est toujours requise. De plus, un contrat de remboursement dans un « fonds revolving » ou « fonds d’investissement  » géré par les associations ou comités locaux bénéficiaires doit être prévu pour l’extension de l’activité. Les projets de création de  moyens d’existence alternatifs seront analysés cas par cas par le CNP.